AUGUSTE LIQUOIS (1902-1969) est un dessinateur français de bandes dessinées.

En 1926, il s’installe à Paris, où il commence sa carrière d’illustrateur. Il fait des croquis de mode, des affiches et des illustrations humoristiques pour des magazines comme Le Rire, Ric et Rac, et Gai Paris. En 1937, il dessine sa première bande dessinée, Coco de la Lune, sur un scénario de Ferraz, dans le magazine Boum!. A partir de là, les collaborations s’enchaînent avec plusieurs magazines de bandes dessinées, tels que Pierrot, Lisette (« La Cage Dorée », « La Larme d’Allah ») et L’Épatant (« G. Man 25 »).

Auguste Liquois pendant la guerre

La bande dessinée américaine ne pouvant pas atteindre le continent européen, Auguste Liquois se voit confier la fin de l’une des histoires Tarzan (Hogarth) dans Pierrot. Il est présent avec plusieurs bandes dessinées dans les Cahiers d’Ulysse et Le Téméraire (Vers les Mondes Inconnus, Oulaa le Chevelu), ce dernier étant sous la supervision allemande, de même que le magazine satirique Le Mérinos, pour lequel il a dessiné « Zoubinette » sous le pseudonyme de Robert Ducte.

Auguste Liquois : Son œuvre après guerre

Ses dessins apparaissent dans les premiers numéros du magazine socialiste Vaillant avec la série patriotique Fifi Gars du Maquis (texte Roger Lecureux). Dès lors, il multiplie les activités pour la Collection Globe-Trotter, collection À Travers le Monde, Cadet Journal (L’Empire des Hommes Rouges), la Collection Vaillance (« Jerry l’Infaillible ») et Robinson l’Écureuil (Héros de la Liberté).

Dans Coq Hardi, il a dessiné le premier épisode de la BD de science-fiction Guerre de la Terre sur un scénario de Marijac, qui a ensuite été poursuivi par Pierre Duteurtre (Dut). Il illustre également les aventures de super-héros comme « Satanax »  « Atomas » et « Salvator » (à Tarzan). À partir de la fin des années 1940 et tout au long des années 1950, il a travaillé pour Collection Sans Peur, Collection Hurrah (« Tom Mix ») et pour les magazines Pierrot (« L’Appel du Bouddha »), Ardan (« Kromagoul »), Fugor (« Marc du Réseau Marianne »), Ima (Canard et la Vallée Perdue », « Ric Limar »), Le Trident (« Le Fils du Far West »).

En plus de son travail pour des magazines, Liquois est actif dans la presse à partir de 1949. Il a travaillé sur plusieurs bandes de texte quotidiennes pour L’Humanité, telles que « Fra Diavolo », « Quentin Durward », « La Duchesse de Langeais », « Les Trois Amours de Jean Cavalier ». Ses derniers dessins sont apparues dans Sonic (« L’Enfant de l’Oregon »), Les Loups (« Les Fils du Sergent ») tout au long des années 1960.